Le récit (à la Frison Roche):
Après un passage à la tienda pour les équipements de rigueur (piolet, crampons, casque, radio), transfert au pied de la colline et en avant jeunesse! Départ 1000m. Les 1500m de dénivellé positif du J1 sont avalés sans trop de problème, sous un franc soleil. Mais les bonnes bourrasques de vent (et de pierres) rendent impossible tout bivouac. Heureusement, il reste tout juste un petit espace dans le micro refuge, que nous partagerons avec des groupes d'argentins vraiment pas chiens sur le pinard. Le vent ne faiblit pas, l'ascension n'est vraiment pas assuré. Après une nuit super (!), le miracle survient vers 3h du mat. Plus un bruit, et des étoiles à n'en plus finir. C'est partit! Nous partons en tête (ce qui n'est pas très malin, en fait...), super motivé! Le début, dans la neige, se passe tranquillement avec nos super crampons. Arrivons ensuite à la "Canaleta", la voie d'accès au sommet qui permet d'éviter les glaciers, Normallement cette portion est toujours enneigée, ce qui facilite la montée quand la neige est bien dure. Hélàs, cette année, point de neige (merci le réchauffement climatique...), mais une bonne pouzzolane qui tient que dalle, avec beaucoup de départs de pierres (merci mon casque...) et plus de balises. Du coup, nous nous égarons un peu de la voie normale, escaladons dans ces conditions de m., traversons un glacier bien bien pentu,... Et regagons finallement la voie avec quelques frayeurs... Et là, quelques instants après, c'est la CUMBRE!!!! Yeah!!! Grosse joie, nous sommes les premiers, une vue de ouf, nous dominons toutes les montagnes alentours avec nos 3776m, un soleil surpuissant!!!
La descente est quelque peu scabreuse. Impossible de se tenir sur les jambes, des chutes, et encore et toujours ces pierres qui sifflent à nos oreilles. Nous avalons les 2700m de descente d'une seule traite.
Un gros souvenir. (Désolé pour ce récit bien long, il fallait que j'extériorise...)
Sur ce, nous sommes repassé côté chilien, à Pucón, une cité bien touristique... Et demain nous nous attaquons à un autre volcan, le Villarica, qui est lui en activité volcanique constante.
Une bises volcaniques à tous.
Vicente
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